Choisir d’investir dans l’immobilier reste un des moyens les plus sûrs pour compléter ses revenus et se constituer un patrimoine pour sa retraite. Quand ? Comment ? Est-ce encore le bon moment pour se lancer ? Le point en détail avec l’Edelweiss Immobilier.
L’après Covid : le point sur le marché immobilier
Dans la continuité de 2020, le marché de 2021 a remarquablement résisté à la crise sanitaire. L’immobilier a maintes fois démontré sa capacité à s’établir comme valeur refuge. Et dans un contexte économique délicat, c’est justement le placement le plus indiqué pour sécuriser son argent et ses économies. Il n’y pas de bon ou de mauvais timing pour investir dans l’immobilier !
Nombreux sont ceux qui ont pour projet de changer de cadre de vie, à l’achat comme à la location. Certains candidats recherchent un environnement plus calme, une pièce en plus, un extérieur, etc. Une tendance qui donne une réelle dynamique au marché immobilier local : le Pays Rochois, le Genevois, la Vallée Verte et le Chablais sont des secteurs qui répondent parfaitement à cette demande. Il est donc temps de finaliser votre projet, d’autant plus que les taux d’intérêts restent encore compétitifs en cette fin d’année 2021.
Investir en périphérie urbaine peut donc être synonyme de rentabilité. En effet, choisir d’investir près d’Annecy, Thonon, Annemasse et Genève peut représenter de réelles opportunités. Pour cela, misez sur des territoires bien desservis par les réseaux routiers et de transports en commun, qui peuvent être éligibles à certains dispositifs de défiscalisation.
Les incidences de la loi climat sur votre investissement
Le 8 novembre 2019, la loi Énergie et Climat est adoptée. Pour les propriétaires bailleurs, ce texte réglementaire dénonce les biens énergétiquement peu performants, qui sont ou seront considérés comme des passoires thermiques. Des travaux de rénovation deviendront alors rapidement indispensables pour pouvoir continuer à louer un bien dont le DPE révèle une étiquette énergétique F ou G.
Des mesures qui peuvent devenir un frein à l’investissement. Notez qu’à ce jour, de nombreuses aides vous permettent de réaliser des travaux de rénovation énergétique dans un logement dédié à la location.
Investir dans le neuf ?
Face à ces nouvelles mesures, beaucoup de bailleurs choisiront de se tourner vers le neuf. Un choix qui confère plusieurs avantages : un logement personnalisé et aux dernières normes, des frais de notaire réduits, des garanties constructeurs, des coûts d’entretien réduits et pas de travaux à prévoir pendant au moins dix ans.
Les investissements dans l’immobilier neuf ont également l’avantage de vous permettre de défiscaliser une partie de votre achat. Le dispositif Pinel permet par exemple de bénéficier d’une déduction fiscale allant de 12 à 21% du prix du logement, pour une durée de mise en location minimum de 6, 9 ou 12 ans.
Quelle surface choisir pour un investissement immobilier ?
Pour un budget serré, le studio constitue l’investissement le plus accessible : avec un prix de vente moins élevé et une meilleure rentabilité, ils sont généralement rapidement loués. En revanche, la rotation des locataires y est sensiblement plus élevée que pour les surfaces plus grandes.
Pour plus de stabilité, vous pouvez faire le choix d’un bien avec une plus grande superficie, comme un T3,T4, voire une maison, qui comptent une faible rotation des locataires. Souvent, ils sont loués par des familles ou des couples, ce qui assure une meilleure stabilité en réduisant les risques d’impayés.
Le point sur l’investissement en location meublée
Les logements meublés disposent déjà des équipements nécessaires pour le confort du locataire. Ceux-ci sont spécifiés par la Loi Alur. Le principal avantage d’investir dans une location meublée est de bénéficier d’un rendement élevé, tout en profitant d’une fiscalité adoucie. En effet, les loyers d’un logement meublé sont plus élevés que ceux d’une location nue.
Les sommes perçues d’un bien meublé sont considérées comme des Bénéfices Industriels et Commerciaux (Bic). Avec des recettes inférieures à 70 000 € par an, le propriétaire pourra bénéficier du régime micro-Bic, qui offre un abattement forfaitaire de 50% sur les bénéfices perçus.
Avec des recettes locatives annuelles supérieures à 23 000 euros, le bailleur bénéficie automatiquement du statut LMP (loueur meublé professionnel). L’avantage de ce statut est que, imposés au régime réel, les bénéfices perçus sont imposés aux revenus fonciers. Dans le cas de recettes inférieures à 23 000 €, le bailleur peut bénéficier du statut LMNP (loueur en meublé non professionnel) permet de bénéficier d’une déduction des charges sur les loyers perçus de la location meublée, ainsi qu’un amortissement pendant une dizaine d’années.